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Le Morvan c'est :

98 communes            

37500 habitants

4 départements
l'Yonne, la Nièvre
 la Côte d'Or, la Saone et Loire

Divisé en 3 parties

Nord    : le Morvan Bocager

Centre : le Morvan Bossillé

Sud: la montagne Morvandelle

239000 ha         

80000 ha de forêt      

1670 ha de surface en eau    

7000 ha de zones humide

faune : 247 espèces protégées

flore   :  67 espèces protégées

Alt moy 55O m    

Alt maxi 901 m

 

Géomorphologie du Morvan

Le Morvan prolonge le Massif central au nord-est. Il y a 300 millions d’années, il appartenait aux  chaînes de montagnes hercyniennes qui ont été nivelées par l’érosion et ensevelies sous des sédiments

marins. Lors de la surrection des Alpes à l’ère tertiaire, il a été relevé. Ce soulèvement fut plus important au sud, où le vieux massif cristallin culmine à 901 mètres, qu’au nord, où il redescend à 350 mètres. La reprise de l’érosion l’a ensuite débarrassé de sa couverture sédimentaire.

Le Morvan se décompose en trois entités géomorphologiques

Le Morvan ouvert

Caractérisé par un relief doux et un paysage bocager, la partie nord du massif granitique constitue une zone de transition avec les plateaux calcaires de l’Auxerrois et les terres marneuses de l’Auxois. Deux régions naturelles la composent : le Vézelien au nord-ouest et le bas-Morvan au nord-est.

Le Haut Morvan des collines

Au cœur du massif ancien, le haut Morvan des collines présente un relief plus accentué et une couverture forestière plus dense entrecoupée de ruisseaux et de rivières donnant naissance à de nombreux étangs et plans d’eau.

La montagne morvandelle

Les croupes massives à forte pente entaillées de vallées étroites donnent un aspect montagnard au sud du Morvan.

Hydrographie

Sa position géographique et son relief apportent au Morvan des influences atlantiques (à l’ouest) et continentale (à l’est). A la première, il doit une pluviosité importante qui, combinée avec la présence d’un socle granitique empêchant l’infiltration des eaux en profondeurs, donne naissance à un réseau hydrographique dense. Le bassin versant de la Seine est alimenté par l’Yonne et la Cure, celui de la Loire par les vallées du Ternin et de l’Arroux.

Bocage & Forêt

Le Bocage morvandiau

Le maillage des haies structure le paysage et accentue le relief.  Il est le fruit du travail des hommes  qui ont ainsi enclos leur propriété pour protéger leurs cultures du bétail pacageant dans les bois.  Riches d’une trentaine d’espèces arbustives, ces haies offrent un abri à une faune et à une végétation spécifiques 

La Forêt morvandelle

    Elément prépondérant des paysages du Morvan, la forêt varie en fonction de l’altitude. Au dessus de 700m, les sommets sont recouverts par la hêtraie. En dessous de cette limite,

la hêtraie – chênaie s’étend sur les sols les plus pauvres provenant de l’altération du granit,

la hêtraie – charmaie occupant le fond des vallées plus riches en alluvions  

l’aulnaie – frênaie les zones les plus humides.

Cependant, les résineux ont été introduits : épicéa commun, sapin pectiné, pin sylvestre, mélèze et  douglas. Ces peuplements monotones, réalisés après une coupe à blanc qui favorise l’érosion, ont de  graves conséquences, non seulement sur l’aspect de ce paysage mais aussi sur l’hydrologie, la faune et  la flore du Morvan. 

Historiquement

 Les  familles  morvandelles ont été contraintes  au XIX ème siècle à aller chercher ailleurs des revenus complémentaires , ces  différentes migrations et, dans un passé plus récent l'évolution de l'agriculture  ont conduit à l'exode rural.

Les hommes comme les femmes ont trouvé des activités pour vivre. Ces dernières comme nourrices, tandis que les hommes qui conduisaient avec dextérité leurs charrettes, sont passés maîtres dans le transport des marchandises, ils partaient plusieurs mois sur les chemins, d'autres " flottaient le bois "  sur des trains de bûches qui allaient ravitailler Paris en bois de chauffage.

 En conclusion

Le Movan n'a pas toujours présenté ce "visage" verdoyant qu'on lui connaît aujourd'hui. Jusqu'à la dernière guerre, il faut l'imaginer parsemé de ces longs champs de seigle doré. En effet, sur ce sol granitique peu fertile, les fermes produisaient "un peu de tout"  pour les besoins locaux, mais surtout du seigle, céréale pauvre dont la culture dominait la région. Les Morvandiaux ont su développer un savoir-faire pour valoriser au mieux toutes les parties de cette céréale : les grains pour faire le pain, mais aussi la paille pour les bêtes et également pour l'élaboration d'objets domestiques, d'apiculture, et les couvertures en chaume.

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